25/01/2024

une base de données partenariale

  • un nouveau record (nombre d’observateurs et données transmises)
  • pas de nouveau contributeur cette année, mais tous les partenaires ont fourni leurs données
  • intégration des données à la base sans difficulté particulière

une base de données administrée par le Cerema

les groupes homogènes d’animaux

  • les années précédentes, les résultats étaient présentés par “classe” d’animaux (grands mammifères, petits mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens)
  • nouveauté 2024 : regroupement d’espèces en lien avec les traits biologiques les plus influents sur le risque collision
  • 4 critères pris en compte dans ce regroupement : comportement de réponse face au trafic, taille du domaine vital, vitesse de déplacement, habitat préférentiel.

analyse des observations de collisions 2021-2022

Toute la suite de la présentation s’appuiera sur les données de collision recensées en 2021 et 2022

soit :

  • 27 200 observations réalisées par 2 560 observateurs
  • 31 400 collisions

les groupes d’animaux observés

la diversité des espèces observées

la saisonnalité des observations

  • février - mars : amphibiens, blaireau, rapaces
  • mars - avril : léporidés
  • mai - juin : reptiles
  • octobre : amphibiens (bis)
  • novembre : ongulés

quelles sont les espèces les plus impactées ?

Les espèces les plus observées ne sont pas nécessairement les plus impactées.

3 paramètres à prendre en compte :

  • durée de persistance de l’animal sur la chaussée
  • taux de détection par l’observateur
  • taux de report de l’observateur dans une base de données

Ainsi :

  • buse variable : 586 obs. x 6 = 3 500 collisions environ
  • renard roux : 2810 obs. x 11 = 30 000 collisions environ
  • écureuil roux : 1063 obs x 1000 = 1 000 000 collisions environ
  • passereaux : 141 obs x 2500 = 350 000 collisions environ

la carte des points de collision

  • Cette carte reflète davantage la position des observateurs que les points de conflit !
  • On lève ce biais en se limitant aux tronçons routiers pour lesquels la pression d’observation est suffisante (passage quotidien d’un observateur)

le linéaire de tronçons observés

Les données collectées permettent d’évaluer la densité de collisions sur environ 8 000 km de routes (longueur du réseau régional pris en compte : 55 000km).

L’étendue de ce “réseau routier fréquemment observé” est stable depuis 2019.

l’identification des points de conflit

  • La portée de cette carte se limite au réseau routier “fréquemment observé” : 8000 km
  • 214 tronçons accidentogènes identifiés sur ce réseau sur la base des données 2020-2021
  • dont 74 tronçons qui apparaissent de façon récurrente dans les précédentes éditions de ce travail
  • dont 55 tronçons qui concernent un groupe d’espèces spécifique

les collisions le long du réseau ferré

  • 0,04 collision / km / an en moyenne, sur les 5 années 2018 à 2022
  • 28 points de conflit identifiés en prenant un seuil de 0,2 collisions / km / an
  • peu de points de conflits communs entre réseau ferré et routier

conclusions

  • Un dispositif de recueil de données pérenne, avec une bonne implication de tous les partenaires
  • dont la portée reste toutefois limitée (8000 km)
  • Une nouvelle présentation des résultats, par groupe d’espèces homogènes