Mattia Brambilla (LIPU/Birdlife Italie – Université de Milan) et son équipe de recherche viennent de publier un article sur l’identification des futurs refuges des espèces de haute montage, dans le contexte du réchauffement climatique.
Près de 130 000 données, collectées par la communauté des observateurs de Faune-France, d’Ornitho.it, d’Ornitho.ch, d’Ornitho.de et de la base DOPPS (Slovénie) ont alimenté cette étude, qui modélise la répartition actuelle et future du Lagopède alpin, de l’Accenteur alpin, du Pipit spioncelle et de la Niverolle alpine dans l’Arc alpin.
Les résultats des différentes techniques de modélisation mises en œuvre convergent vers une nette élévation de l’altitude moyenne favorable aux espèces et à une contraction sévère des aires de répartition utilisables pour la période 2040-2070.
L’identification de ces zones refuge présente un intérêt majeur au plan de la conservation. Dans ces espaces, l’impact des activités humaines, et notamment l’implantation de nouvelles stations de ski, devrait être réduit au maximum. Ces territoire apparaissent par ailleurs comme prioritaires pour la mise en œuvre d’une gestion adaptée à la conservation des habitats et des espèces (pression de pâturage), à l’implantation de nouveaux espaces protégés et aux développements de nouvelles recherches orientées vers la conservation des espèces.
Pour consulter ce travail (en anglais):